salon du livre
de rimouski
La Syrie (en arabe : سوريا / sūriyā), en forme longue la République arabe syrienne (en arabe : الجمهورية العربية السورية / al-jumhūriyya al-ʿarabiyya as-sūriyya), est un pays d’Asie de l’Ouest situé sur la côte orientale de la mer Méditerranée. Les archéologues ont démontré que la Syrie accueillait l’une des plus anciennes civilisations et les Amorrites (un des plus anciens peuples de l’Antiquité). Sa capitale est Damas. Damas a été fondée au IIIe millénaire av. J.-C. ; c’est une des villes les plus anciennes du monde et elle a été habitée sans interruption. Après l’arrivée des conquérants musulmans, Damas est devenue la capitale de l’Empire omeyyade et a atteint un prestige et une puissance encore inégalés dans l’histoire syrienne. En français, la Syrie était autrefois synonyme du Levant ou de la Grande Syrie (bilad el-Cham en arabe [بلاد الشام]). Durant L’Empire ottoman, cette région regroupait les États actuels de la Syrie, d’Israël, du Liban, de la Jordanie et de la Palestine. Le pays se libéra de l’occupation ottomane après la Révolte arabe, les forces arabes entrèrent à Damas en 1918. Un royaume arabe syrien indépendant fut alors créé. Fayçal, issu de la famille hachémite, en sera le premier et dernier roi. En effet, l’indépendance du royaume cessera après l’occupation du pays par les forces françaises en 1920.
La France et le Royaume-Uni, qui se disaient alliés des forces arabes de Fayçal, s’étaient mis d’accord pour se partager le Proche-Orient. Après la défaite de la France en Europe en juin 1940, ce sont les Britanniques, et les Forces françaises libres, qui prennent le contrôle du pays. Les Syriens continuent à réclamer le départ des Français, avec l’appui des Britanniques. De Gaulle engage un bras de fer avec Churchill et les Syriens qui se solde par le bombardement de la Syrie par la France gaullienne. Après plus de 2 000 morts, l’interposition de la Grande-Bretagne interrompt le conflit. L’indépendance de la Syrie s’ensuivra en 1946. La fin du mandat français entraîne une très grande instabilité en Syrie. Après la guerre israélo-arabe de 1948, le colonel Housni al-Zaïm procède à un coup d’État en mars 1949, mettant fin au système parlementaire syrien. En 1970, après une série de dictatures militaires instables, Hafez el-Assad, alors ministre de la Défense, prend le pouvoir par un nouveau coup d’État. Son régime fortement autoritaire, structuré autour d’un parti unique a mis en place un contrôle de l’ensemble de la vie politique syrienne. À sa mort en 2000, son fils, Bachar el-Assad, lui succède et maintient le régime instauré par son père, avec un certain relâchement des libertés en début de mandat. Début 2011, la Guerre civile syrienne se déclenche dans le cadre du Printemps arabe.
Extrait de la page Wikipédia
Soufisme et Surréalisme
Turjman al Ashwaq
(L’Interprète des Désirs)
Le taboulé au persil | Entrée
Recette présentée par Sawswan Kara Mohamad (Shamra, traiteure de cuisine syrienne)
1. Hachez le persil très finement. Puis ajoutez les tomates et les oignons hachés finement.
2. Pressé le citron et mettre le bulgare dans le jus pendant 30 minutes. Le laisser ramollir. Lorsque le boulghour ne croque plus, le sortir de l’eau, et le presser entre les mains pour l’essorer. Le mettre dans le saladier avec le reste.
3. Mélangez ensuite les ingrédients avec l’huile d’olive et le sel.
4. Servir à l’apéritif.
(Attention le boulghour est du blé concassé assez fin, ce n’est pas de la semoule de couscous. De même, ne pas utiliser de persil frisé, car son goût est beaucoup plus fort.) https://www.facebook.com/Sawsan.rimouski/
« "La Syrie a deux belles forces : sa cuisine et sa langue. Et aussi l’écriture calligraphiée et les paysages. Finalement, il y a des beautés en nombre dans cette culture. Comme le soufisme". Dans la voix de Fahed, les poètes anciens et modernes prennent parole. Enrobée de l’odeur du café à la cardamome, sa parole souffle une langue arabe du Moyen Orient. La sagesse et le silence entre les sons envoutent le salon rimouskois alors que la tempête souffle Novembre.Les feuilles ocres quittent les arbres tandis que les imaginaires s’étoffent et s’épicent. Sawswan raconte : Tout le monde chez nous cuisinait si bien… le taboulé, le kibé, les falafels, les fattair ou le humus, c’était merveilleux. Alors au Québec, comme je ne pouvais plus enseigner, j’ai commencé à partager notre cuisine pour vivre. Les saveurs et les savoirs s’entremêlent dans un imaginaire où “Je est un autre”. Où l’hospitalité, la plus savoureuse des nourritures, est servie avec amour. »
Élise Argouarc’h chez Fahed Martini et Sawswan Kara Mohamad