salon du livre
de rimouski
La Slovaquie est un pays situé en Europe centrale, au cœur de l’Europe continentale et à l’est de l’Union européenne, dont elle est membre depuis 2004. De 1918 au 1939, puis de 1945 en 1992 elle a fait partie de la Tchécoslovaquie. Le pays redevient indépendant au 1er janvier 1993, trois ans après la « Révolution de Velours » de 1989 qui mit fin au régime communiste imposé par le « coup de Prague » de février 1984. Le nom de la Slovaquie a la même origine que le mot « Slave » qui provient soit de slovo signifiant « mot » ou « parole », soit du mot slava, « gloire ».
Les Slovaques appelaient le territoire où ils vivaient Slovensko (« Slovaquie »), terme apparu par écrit au XVe siècle mais qui n’était pas défini précisément, et certaines sources du XVIe siècle y font référence sous les dénominations Sclavonia ou encore Slováky, noms qui qualifiaient une aire à la fois géographique et ethnique, aux limites indéfinies. Le paysage slovaque est très contrasté dans son relief. Les Carpates (qui commencent à Bratislava) s’étendent sur la majorité de la moitié nord du pays. Les plaines se trouvent au sud-ouest (le long du Danube) et au sud-est. La Slovaquie appartient à la zone climatique tempérée nord avec une alternance régulière de quatre saisons. Depuis l’indépendance, la Slovaquie a une littérature très vibrante, on peut noter par exemple Martin M. Šimečka ou Peter Pišťanek.
Extrait de la page Wikipédia
Matky (Les mères)
Silny pocit cistoty
Kapustnica végétarienne | Soupe
Recette présentée par Gabriela Jakubovits
Ajouter la choucroute, le poivre, la feuille de laurier et l’eau. Porter à l’ébullition et laisser cuire en ajoutant de l’eau au besoin.
Lorsque la choucroute est ramollie, ajouter les morceaux de carotte et de pomme de terre, la protéine, les pruneaux et les champignons égouttés.
« À treize ans, j’ai immigré pour suivre ma famille évidemment. Je n’étais pas du tout contente. Deux soeurs à ma mère avaient immigrées quand j’avais trois ans. Les deux oncles de ma mère et mes tantes sont partis après la deuxième guerre mondiale. Ils ont toujours voulu que la famille suive. Les oncles ont fait venir mes tantes. Puis ma mère nous a fait venir tous. Mais moi je reste slovaque. Je le sens quand je rentre. Dès que je débarque, il y a quelque chose que je « sens ». Comme un sentiment d’être « c’est chez nous ». Une chose qui me manque, c’est la beauté de l’architecture. Les odeurs… Quand je retourne l’été c’est fou, il y a comme des arbres fruitiers partout. C’est pas les mêmes fleurs, c’est pas les mêmes herbes dans les champs. Une odeur… Bratislava a changé beaucoup. Il y a toujours un peu de changement à chaque fois que je rentre. Je crois que c’est un peu ça pour chaque immigrant : tu veux retrouver les choses comme tu les as laissé. Tu veux que rien ne change… »
Gabriela Jakubovits