salon du livre
de rimouski
La Hongrie (en hongrois : Magyarország, [ˈmɒɟɒɾoɾsaːg]) est une république constitutionnelle unitaire située en Europe centrale. Elle a pour capitale Budapest, pour langue officielle le Hongrois et pour monnaie le forint et son hymne national est « l’Himnusz ». Après des siècles où le territoire actuel de la Hongrie était habité par les Celtes, les Romains, les Huns, les Slaves, les Gépides et les Avars, la Hongrie fut fondée à la fin du IXe siècle par le prince et commandant militaire Árpád. Son arrière-petit-fils Étienne Ier de Hongrie, en l’an 1000, convertit le pays au catholicisme. Après la bataille de Mohacs en 1526, la Hongrie perdit sa souveraineté au profit de l’Empire ottoman (1541 – 1699). Ses frontières ont été officialisées par les traités de Trianon (1920) et de Paris (1947).
Pour l’opinion hongroise le traité de Trianon est une tragédie nationale car le pays perdit 71 % de sa superficie et 32 % des magyarophones, devenus citoyens autrichiens, tchécoslovaques, roumains ou yougoslaves (aujourd’hui slovènes, croates ou serbes). L’ancienne domination hongroise dans le bassin des Carpates ainsi que le sort des minorités hongroises sont toujours au cœur des relations que la Hongrie entretient avec ses pays voisins. Pendant les quatre décennies de communisme (1947–1989), le pays attira l’attention internationale avec la révolution de 1956 et l’ouverture de la frontière du rideau de fer avec l’Autriche en 1989, qui accéléra la chute du bloc soviétique. La Hongrie est entre autre un pays vinicole réputé. La Hongrie se distingue enfin dans le secteur de la recherche et de l’innovation technologique. Elle compte quatre prix Nobel (John Harsanyi, George de Hevesy, Imre kertész, Philipp Lenard).
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A teljesség felé (Vers la complétude)
Les Gars de la rue de Paul
Goulache Hongrois | Plat traditionnel
Recette présentée par Aniko Nagy
Coupez les pommes de terre en dés, les tomates en quartiers et ajoutez-les à la viande avec les deux piments entiers et le bouquet garni.
Laissez mijoter 1 heure à feu doux.
« Je me souviens des odeurs de vin chaud, de neige, de joie et de cannelle dans les marchés de Noël en Hongrie. Ça me manque à Noël, on devrait faire ça aussi sous la neige de Rimouski… La Hongrie, sa langue, notre littérature, notre vie là-bas, tout ça me manque encore. Je suis la seule hongroise à Rimouski, je n’ai pas souvent l’occasion de parler notre langue si singulière. Elle est si vieille qu’on ignore d’où elle vient, d’Asie peut-être, d’Orient surement… Dans les mystères de la langue, il y a de cette sagesse hongroise qui s’écoule comme l’eau du Danube dans l’âme et les rues de Budapest. Ici, comme je ne parlais pas français en arrivant, ça m’a bien pris 2 ou 3 ans pour être à l’aise avec les gens. Quand tu aimes si fort tes racines, c’est toujours un petit exil de partir, même si je peux y retourner régulièrement. Je me sens parfois en exil de ma langue, en exil de notre pensée, notre humour. J’aime l’absurde. On dirait qu’après tout ce qui s’est passé en Europe au XXème siècle on a développé un art de l’absurde. Ici, ça ne passe pas trop ce type de blague. Réussir à rire, à vivre dans une autre langue, une autre culture, c’est toute une initiation. »
Aniko Nagy